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 Tony Patterson, l’investigateur de Thib, qui cherchera à se faire engager comme mécanicien auprès des dirigeants de l’expédition antarctique qui se prépare à New York. Ci-dessous, quelques extraits choisis de son BG (sans trop en révéler), qu’il m’a déjà fait parvenir. Merci à lui, c’est validé !

 

« Âgé à ce jour de 32 ans, Antonio Puzo est né aux USA dans une famille italienne, arrivée à New York avant sa naissance. Il a grandi à Manhattan, sous la férule d’une mère catholique. Dernier fils dans une famille sans le sou, il n’eut aucune autre éducation que celle de sa mère et du Père Battista.
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« [I]l commença à travailler comme mécanicien auprès d’un ami de la famille. Là, il fut formé de façon pointilleuse et devint un excellent garagiste, maitrisant les quatre roues sur la route comme sur « le billard ». La mécanique devint son art, de façon presque naturelle. Mais cet art le maintint également en contact avec les hommes les plus « importants » du quartier, affinant son sens de la psychologie humaine et le plongeant toujours plus profondément dans le cloaque criminel de la ville.
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« Cet exil marqua le commencement d’une nouvelle époque. Désormais, il se ferait appeler Tony Patterson. Plus jamais il ne ferait l’erreur de sous-estimer la puissance de ses opposants. Et plus que jamais, il se construirait une façade à même de le protéger. Ses qualités de mécanicien lui permirent de se faire engager sur différents navires. Il se forma à la mécanique des grosses machineries, devint un soudeur excellent. Il apparut rapidement, dans les premières années de sa vie de marin, qu’il possédait un rare don pour comprendre le fonctionnement des choses en général.
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« En tant que marin, il apprit aussi à devenir jovial et à mettre son seul intérêt de côté. Il apprit à jouer, à boire, à vivre dans l’abus, … sans perdre de vue que son métier et celui de ses pairs les tenaient tous en vie. Évidemment, les arrêts dans les ports étaient toujours sujets à des débordements. Quelques verres de trop et une prostituée un peu trop jolie suffisaient souvent à provoquer des bagarres. Cette vie marqua son corps durablement, en mal comme en bien. Il devint graduellement plus fort, plus agile, plus solide… Mais aussi qualifié était-il dans son domaine, il n’en demeurait pas moins totalement inculte.
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« La majeure partie de son travail se faisait dans les eaux du Nord. Il arrivait bien sûr que sa route le ramène sur la Côte Est, parfois jusqu’aux abords de New York. Alors, il faisait profil bas, taisait son passé et évitait d’approcher les territoires ouvertement sous mainmise italienne. Mais le temps fit son office et, doucement, sa méfiance se dissipa. Alors que les années passaient et la situation politique évoluait, Tony en vint à croire en la possibilité de son retour.
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