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 Isaac Grant, professeur d’archéologie à l’Université de New York, l’investigateur d'Adrien. La version définitive du background devrait m’arriver aujourd’hui, mais voici déjà quelques morceaux choisis de la première version afin que chacun puisse se faire une idée de ce brillant professeur :


« Né dans une famille hébraïque de la bourgeoisie bostonienne, le jeune Isaac a rapidement montré une grande curiosité et un esprit insatiable, son père Eliott (banquier) encourageant celui-ci de son mieux via l’embauche de nombreux percepteurs (y compris rabbiniques). Mais les récits que sa mère lui faisait des contrées nordiques le faisaient déjà rêver […].
« Sans grande surprise, ses études primaires et secondaires se déroulèrent avec succès, avec Isaac toujours en tête de sa classe. Néanmoins ses professeurs observèrent en lui une personnalité constamment à l’affut d’informations, quelles que soient leur origine […].


« Il intégra ensuite l’Université de Boston, où il étudia l’archéologie et l’anthropologie sous la tutelle de Francis Bandelier, personnalité importante du premier domaine. Son diplôme en poche, il enchaina avec un doctorat consacré à l’origine des peuplades du grand froid […].


« Recommandé par ses collègues de l’Université de New York, il rejoignit la section scientifique de l’expédition Peary au pôle nord. Celle-ci n’atteindra pas le pôle magnétique et souffrira de nombreuses pertes suite à une préparation insuffisante. Isaac lui-même perdra deux doigts de pieds dans l’affaire, ce qui lui donne depuis lors un léger boitillement. Néanmoins, il trouva certaines informations intéressantes pour ces recherches […] ».


D’après Robert Peary, Grant est « un gaillard sympathique », « un brillant esprit et une capacité à déduire des choses à partir d’indices fragmentaires », mais venu dans le Grand Nord sans s’être préparé…
« Après s’être remis de son amputation et réalisant son inadaptation à la survie dans les milieux occupant le cœur de ses recherches, il sollicita de son université un fonds de recherche qui lui permit de partir à l’extrémité nord du canada. Le but officiel de l’expédition était la transcription de leur riche culture orale en un recueil digne d’être publié. Son but personnel était davantage d’apprendre à survivre dans ces rudes contrées et d’en apprendre un peu plus sur les origines de ces tribus indigènes.


« Il y fit la rencontre de Logan Beauregard, rude trappeur canadien qui facilita son intégration. Ce chasseur d’ours blancs, établi dans la baie d’Ungava, est un contact important pour la communauté des chercheurs et des explorateurs. Avec son aide et celle des Inuits, il apprit à s’orienter dans la neige et sur la glace ainsi que la survie en milieu polaire.
« Grant trouva que ces hommes avaient d’étranges coutumes. A pas moins de trois reprises, un chef de tribu voulut lui offrir sa fille ou sa femme, en guise de bienvenue, ou peut-être était-ce là une coutume qui avait pour but d’assurer la variabilité génétique, difficile à dire… […] ».


« A son retour du pôle nord, et en se basant sur l’histoire orale des Inuits, il commence le développement de la théorie à laquelle il consacrera sa vie : l’existence d’un peuple des origines issu de grottes situées au cœur de la terre. Certaines de ses découvertes lui font en effet penser que la vie n’aurait pas commencé en Europe comme nombre de ses compatriotes semblent le penser, mais au cœur de la terre, puis se serait répandu via des issus se trouvant aux pôles […] ».

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