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 Logan Beauregard, chasseur canadien, qu’incarnera Jacques dès ce soir. Ce personnage a du sang inuit et il a été profondément marqué par la disparition de Carroll, un géologue avec lequel il s’était lié d’amitié… Intrigué par ce qui s’était passé en Antarctique il y a trois ans déjà, il compte bien dissiper ses doutes au plus vite. Heureusement, il possède un bon contact en la personne d’Isaac Grant, un archéologue de la NYU :


« Logan Beauregard est né pendant l’hiver 1901-1902, pendant ce que les Inuits appellent "la grande nuit". Les jours se succédant et se ressemblant à cette époque de l’année, Logan n’a jamais connu avec exactitude la date de sa naissance mais peu lui importait, ce n’était qu’un détail.


« Né d’une mère indigène du nom de "Sakari" et d’un père canadien, Eugène Beauregard, explorateur, le jeune Logan passa toute son enfance dans la province de Nunavik, considérée depuis 1912 comme la moitié nord du Québec. Plus précisément aux alentours de la baie d’Ungava.


« Plus tard, une fois adolescent, le jeune Logan put accompagner son père dans ses expéditions en compagnie de collègues américains et européens venus le rejoindre. Cartographes, géologues, zoologues ou tout simplement aventuriers, tous passaient par Eugène Beauregard pour partir explorer le Grand Nord, le nord-est ou encore le nord-ouest. En bateau, en traîneau, à pied, tous les moyens étaient bons pour parvenir à destination malgré des conditions polaires et donc extrêmes.


« Les années passant, Logan prit de l’expérience et put à son tour servir de guide pour quiconque était assez fou pour tenter l’aventure du Grand Nord. Traversant les forêts, les banquises et les montagnes, Logan parvint à se faire un nom dans le milieu […].
« Dans cette partie reculée du monde, le danger est omniprésent. Il peut provenir de l’environnement comme des animaux, ou encore des hommes eux-mêmes qui ont parfois du mal à conserver leur sang-froid, ce qui est un peu paradoxal dans ces conditions. Un bel exemple fut le cas du professeur Isaac Grant (de l’Université de New York).

 

Un beau matin, alors que la brume avait envahi le campement, un cri se fit entendre suivi d’un grognement. L’individu en question, chercheur américain, s’était éloigné pour se soulager quand il était tombé nez-à-nez avec un ours polaire. Le mastodonte de trois mètres de long ne tarda pas à prendre le pauvre homme en chasse et ce n’est que l’intervention rapide de Logan et des chiens de traîneau qui put mettre l’animal en déroute.


« Le nord est un endroit dangereux, hostile et méconnu. Un fusil peut vite devenir un véritable ami, nécessaire pour se protéger ou ne fût-ce que pour se nourrir également. Ceci nous conduit à la chasse, une des seules occupations en ces lieux sauvages. Traquer l’animal pendant des jours entiers pour finalement l’abattre – en évitant que l’animal ne se retourne brusquement vers vous – et ensuite partager le produit de la chasse avec ses compagnons, ou encore faire des courses en traîneaux, voilà à quoi ressemblent les passe-temps d’un homme du nord.


« A 30 ans, Logan Beauregard est maintenant un chasseur et traqueur digne de ce nom ayant soif d’exploration et de nouvelles découvertes. Mais la disparition de son ami Carroll [doctorant en géologie de l’Université Miskatonic] à l’autre bout du monde l’a quelque peu interloqué […] ».

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